Test de GRIS

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Mon avis
Note

Autres avis sur le net (au moment du test)

82%
Metacritic
80%
Jeuxvideo.com
80%
Gamekult
90%
Gameblog

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Durée de vie : 3/4h environ (et un peu plus pour le platiner)

Note : Ceci est un micro test, son contenu est plus light que les tests habituels.


~ Micro test ~

De part la nature du titre et la façon dont je souhaitais l’aborder, j’ai préféré partir sur le modèle du micro test, évitant ainsi la liste habituelle des points forts/faibles du titre qui seront toutefois évoqués.

Initialement sorti en 2018 sur PC et Switch, puis sur iOS et PS4 en aout 2019 et enfin sur Android il y a quelques mois, GRIS est un jeu un peu particulier dans le sens où, Nomada Studio (studio espagnol) est constitué principalement d’artistes n’ayant (quasi) jamais eu de lien avec le monde du jeu vidéo.

C’est notamment le cas de Conrad Roset, illustrateur/peintre espagnol derrière les visuels du jeu. Et cela se ressent de la première à la dernière minute du titre, avec une direction artistique fabuleuse accompagnée d’une bande son magistrale signée Berlinist et à écouter ici.

GRIS vous place dans la peau d’une jeune fille au prénom éponyme, celle-ci va faire face à une expérience douloureuse qui va littéralement la rendre sans voix et changer sa vision du monde. Ainsi le début du jeu se déroule tout naturellement dans un tableau en noir et blanc aux nombreuses nuances de gris, donnant tout son sens au titre du jeu.

Comme bien souvent, le protagoniste va passer par différents états (le déni, la colère, le marchandage, la dépression, l’acceptation). Chaque « étape » est symbolisée par un univers (chapitre) accompagné d’une couleur particulière et majoritaire. Le déni est en noir et blanc, la colère sera représentée par le rouge, le marchandage par le vert et ainsi de suite… Cette subtilité permet d’évoluer au sein de tableaux impactant, tant au niveau visuel qu’émotionnel.

Si le début du jeu n’offre que très peu de possibilités en terme de gameplay (déplacement & saut), chaque tableau permet d’acquérir de nouvelles possibilités permettant ainsi à Gris de parcourir ceux-ci. Le jeu propose alors un habile mélange de plateformes, de mini puzzles/énigmes mais aussi de phases purement contemplatives. Le level design est particulièrement travaillé et offre certains passages véritablement intéressants.

A ce propos, GRIS ne jouera jamais avec votre frustration, ici point d’ennemis en dehors de vos propres démons qui vous gêneront plus qu’autre chose et aucune mort possible. Le parcours des niveaux permet d’acquérir des petites étoiles nécessaires pour avancer tout en permettant l’obtention de fragments mémoriels qui offriront à la fois un trophée mais surtout débloqueront une cinématique cachée fort utile voire indispensable pour comprendre (ou confirmer…) l’histoire qui est volontairement « floue » tout au long de notre périple.

Inutile de vous dire qu’il est préférable de jouer à GRIS au calme, sans le moindre bruit ou la moindre distraction autour afin de profiter pleinement des émotions véhiculées au travers des dessins/animations mais aussi de la bande son. A maintes reprises le titre m’a fait penser à Sea of Solitude que j’avais particulièrement apprécié malgré un gameplay simpliste heureusement contrebalancé par un impact émotionnel très fort.
On retrouve d’ailleurs pas mal de similitudes avec des titres de ce genre, que ce soit Ori and the Blind Forest, Journey, RiME, si vous avez apprécié ces jeux alors il devrait en être de même avec GRIS !

Bref, malgré une durée de vie malheureusement trop courte, j’ai passé un excellent moment sur le jeu et je ne peux que vous le conseiller, ne serait-ce que pour le plaisir des yeux et des oreilles (et plus si vous êtes réceptif au message véhiculé) 🙂

A noter que le platinage nécessite d’effectuer certaines actions dans chaque chapitre, si vous y allez en « mode découverte » comme j’ai pu le faire, préparez-vous à jouer ± 2 fois au jeu (récolte des fragments manquants + actions spécifiques).


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RpGmAx
Joueur trentenaire passionné depuis mon plus jeune âge, bercé à la Game Gear, aux jeux MS-DOS & ancien joueur "assidu" de MMORPG... Je me consacre désormais davantage à des jeux solos, plus adaptés à mon statut de jeune papa 🙂

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