Test de Drowning

Un petit jeu indé traitant de la dépression.

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  • Durée de vie : 1 heure.
  • Date de sortie du jeu : 30/01/2019
  • Développeur(s) : Polygonal Wolf
  • Éditeur : Sometimes You
  • Testé sur : PlayStation 4
  • Existe aussi sur : Nintendo Switch, Windows, Linux, Mac OS, PlayStation Vita

~ Test en 2 minutes chrono ~

Il y a quelques semaines, peu avant de recevoir ma PS5, je lançais Drowning, un petit jeu indépendant réalisé par Polygonal Wolf (qui n’a, sauf erreur de ma part, pas d’autre titre à son actif) et qui traite de la dépression.

Ce dernier nous met dans la peau d’un très jeune garçon qui va rencontrer une « amie » (jolie personnification) qui ne lui veut pas du bien et avec laquelle il va devoir apprendre à vivre avec des années durant. Le jeu prend la forme d’un walking simulator (simulateur de marche) et effectivement, hormis marcher vous n’effectuerez strictement aucune autre action.

On évolue ainsi à travers différents environnements « low poly » tantôt très colorés, tantôt bien plus sombres et accompagnés de textes apparaissant régulièrement à l’écran sous la forme de messages rédigés à la machine à écrire (effet lettre par lettre combiné avec le son habituel d’une saisie à la machine).

Le texte affiché est uniquement en anglais ce qui peut poser certains problèmes de compréhension chez ceux n’étant pas habitués à la langue, pour les autres c’est très compréhensible et le message passe aisément.

Si le message est intéressant, je n’ai malheureusement pas ressenti la même émotion que sur d’autres jeux traitant de ce genre de sujet (dépression, solitude, angoisse…) alors que je suis habituellement TRÈS réceptif et donc bon public. La faute notamment à l’absence d’une bande son puissante/émouvante.
Il manquait ce petit quelque chose qui aurait pu permettre au titre de m’atteindre. Ce n’est clairement pas au niveau d’un Sea of Solitude qui traite globalement de la même chose (dans les grandes lignes) mais avec beaucoup plus de force.

Par ailleurs le jeu est très très court, comptez une trentaine de minutes pour en voir le bout et un peu plus d’une heure pour le platiner.
Il existe de multiples fins apportant un plus tant au niveau de l’histoire qu’au niveau de la rejouabilité, même si cette dernière s’avère être forcément très faible.

A jeu très court, test très court, il est temps de passer à la conclusion.


Points positifs

  • Le sujet abordé et le message transmis.
  • Le style graphique « low poly » et les différents décors très contrastés.
  • Les différentes fins possibles.
  • Son tout petit prix (entre 2 et 3 € hors promos).

Points négatifs

  • Uniquement en anglais, ce qui réduit la portée du message.
  • Techniquement très faiblard, le « low poly » peut proposer mieux.
  • Un manque au niveau de la bande son qui aurait pu offrir des titres plus puissants/adaptés.
  • La sensation de simplement dérouler l’histoire.

~ Bilan ~

Première et seule expérience du studio « Polygonal Wolf », Drowning méritait mieux. Le sujet abordé est intéressant mais la réalisation globale pèche et le message passe avec moins d’émotions qu’espéré. Après un Sea of Solitude poignant et d’autres titres testés gravitant autour de la solitude/dépression (GRIS voire même Hellblade pour pousser la comparaison à ses limites…), je m’attendais à une expérience plus intense. Cela dit, son tout petit prix (et la présence d’une démo) peut être un atout pour qui souhaiterait découvrir par lui-même le titre !


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RpGmAx
Joueur trentenaire passionné depuis mon plus jeune âge, bercé à la Game Gear, aux jeux MS-DOS & ancien joueur "assidu" de MMORPG... Je me consacre désormais davantage à des jeux solos, plus adaptés à mon statut de jeune papa 🙂

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